Se remettre en question: Et si on en finissait avec ces apparences trompeuses et apprenait plutôt à être plus honnête avec nous-mêmes? (2ème partie)
Dans la première partie de cet article, j’ai essayé de montrer comment le besoin de vouloir imposer à tout prix une image positive de soi pour être aimé et apprécié par les autres, nous empêche parfois d’être honnête avec nous-mêmes et de nous interroger sur nous-mêmes. Par conséquent, nous cessons d’apprendre et d’évoluer.
La deuxième partie du présent article est consacrée à éclaircir certaines pistes vers l’honnêteté envers soi-même – premier pas vers une remise en question réussie. Dans la même optique, je vais essayer de préciser les avantages de se remettre en question.
Être honnête avec soi-même et assumer ses erreurs pour s’ameliorer
Tant que le ciel et les autres seront coupables de nos malheurs ou échecs, il n’y aura jamais place à l’amélioration, au changement et à l’évolution.
Je me rappelle particulièrement d’une certaine époque douloureuse de ma vie. Une époque durant laquelle, j’ai dû réellement reconnaître que j’étais en train de subir les conséquences, engendrées par mes mauvais choix. Quelle triste réalité!
Néanmoins, cette période d’épreuves m’a permis de comprendre pour la toute première fois la nécessité d’être honnête envers moi-même. J’ai dû accepter de procéder à un examen de conscience, c’est-à-dire reconnaître mes fautes et surtout savoir en tirer des leçons. Je serais entrain de mentir, si je disais que c’est toujours facile pour moi. Mais c’est une étape très primordiale, surtout lorsqu’on est réellement déterminé de voir un changement positif s’opérer.
Tout ne dépend pas seulement de la volonté de Dieu et de notre environnement
Nous vivons dans un monde de choix. Faire un choix – bien qu’il soit bon ou mauvais est donc inévitable. Mais comment gérons-nous ces moments difficiles, une fois réalisé que nous sommes en train de vivre les conséquences négatives de nos mauvais choix?
J’observe deux attitudes courantes:
- Nous jetons le blâme sur les autres pour tout ce qui nous arrive: nos familles, nos amis, notre gouvernement, etc.
- Tout ce qui nous arrive de mal est la volonté de Dieu: la souffrance, les accidents, la pauvreté, etc. Même quand il y’a une guerre civile/ethnique: certains diront que « Dieu a oublié ses enfants ».
Mais quelle est la responsabilité de chacun de nous, quand les choses vont mal?
En refusant sciemment ou inconsciemment, d’admettre que nous sommes les premiers responsables de nos choix au quotidien, nous démissionnons et renonçons à croire que nous pouvons contrôler une partie de notre existence. Se plaindre et blâmer les autres pour nos malheurs est très facile, mais rien ne changera jamais. Car en effet, blâmer constamment les autres nous empêche en réalité d’assumer notre responsabilité de corriger la situation. Et tant que le ciel et les autres seront coupables de nos malheurs ou échecs, il n’y aura jamais place à l’amélioration, au changement et à l’évolution.
Alors quoi faire?
S’interroger sur soi-même et surtout « intégrer » qu’on est en partie responsable de ce qui nous arrive.
Devant toute situation de challenge, il est alors indispensable de faire le point et prendre du recul, afin de plonger dans notre propre sincérité. Pour moi, la chose la plus importante à retenir est donc l’honnêteté vis à vis de soi-même. C’est-à dire s’interroger sur soi-même et surtout « intégrer » qu’on est en partie responsable de ce qui nous arrive:
Peut-être qu’il nous est parfois difficile de joindre les bouts des doigts, parce que tout simplement nous préférons dépenser sans compter juste par besoin de sauver les apparences? C’est-à-dire en jouant le rôle d’un personnage qu’on est pas en réalité? Peut-être que le nombre des accidents mortels pouvait être reduits, si chacun de nous faisait de son mieux pour ne pas conduire la voiture sous l’empire d’un état alcoolique?
Se poser les bonnes questions
Pour savoir quelle direction emprunter, il faut alors oser se poser les bonnes questions- à savoir: qu’est-ce que j’ai à apprendre/changer/comprendre?; comment aurais-je pu faire autrement?; que dois-je faire maintenant? etc .
De très bonnes questions qui nous amènent à réaliser qu’en réalité, nous faisons aussi partie de la solution. Par cette démarche, on peut alors être honnête avec les autres: c’est-à-dire faire face au jugement et regard des autres tout en assumant nos arreurs et nos choix. Ah oui, un passage effrayant mais qui vaut vraiment la peine, quand on est déterminé d’avancer dans la vie.
Alors pourquoi la remise en question est-elle si importante?
S’offrir l’opportunité de s’interroger sur soi-même pour pouvoir avancer dans la vie est très crucial pour des raisons suivantes:
- Parce qu’il nous arrive tous des moments dans la vie, où on a envie d’avancer sans pour autant savoir comment s’y prendre.
- Parce qu’on évolue et que les années nous apportent expérience, maturité, connaissance de soi, etc
- Parce que nos aspirations et objectifs de la vie changent au fil de notre existence
- Parce que le regard des autres, les habitudes, le confort, etc sont des éléments perturbateurs qui parfois nous éloignent de nos objectifs de la vie.
- Parce qu’ il faut toujours essayer d’intégrer notre part de responsabilité (uruhara rwacu) dans tous ce qui nous arrive, pour mieux avancer
- Parce que l’erreur en soi n’est pas une fatalité, mais plutôt un moyen de s’améliorer personnellement et de progresser dans ses projets.
- Parce qu’en se remettant en question, on apprend à se connaître plus et à éviter de commettre les mêmes erreurs dans l’avenir.
Alors, toi qui me lis, est-tu prêt à te remettre en question?
Si tu as aimé cet article, clique sur « j’aime » et retrouve-moi sur Facebook/ Uruhara Rwanje – change begins with me . Je serai aussi ravie de lire ton commentaire.
J’ai aimé la partie ivuga ngo “se poser les bonnes questions”
Ni kesnshi ikintu kidushikiye canke kibaye muri société ku wundi muntu umengo ni ibisanzwe ahandi naho bikaturyohera canke bikatubabaza ariko ntiturondere kuvyiyumvirako ngo turabe isomo (leçon) ririmwo.
Iyi article ni nziza cane.
Partie ya mbere yayo yoyo yaradukeuye cane kuko kenshi usanga turondera gukoporora uko abandi babayeho canke ivyo bakoze kandi tutabifitiye uburyo bikadusigamwo imvune aho kuba honnête avec nous-mêmes ngo tubeho mu buryo dufise.
Merci bcp Larissa kuri iyi nkebuzo n’inyigisho waduhaye